Face aux attentes croissantes des habitants d’Occitanie en matière alimentaire, la Région a fait de l’alimentation l’Acte 1 fondateur de son Green New Deal, voté en juillet dernier. L’Acte 2, construit autour du développement des protéines végétales en Occitanie, souhaite aller plus loin.
L’objectif est de favoriser la souveraineté alimentaire, en visant d’ici 2040 l’autonomie de l’Occitanie en protéines végétales, notamment via l’augmentation des surfaces agricoles disponibles pour la culture des légumineuses.
Il s’agit de valoriser ces cultures (haricots, lentilles, pois, fèves…) en Occitanie tout en améliorant l’alimentation des lycéens en proposant à la rentrée prochaine, un repas par semaine dans les cantines scolaires, dans la lignée du dispositif L’Occitanie Dans Mon Assiette qui favorise l’augmentation de la part de bio dans les repas des lycéens issus de circuits courts et la réduction du plastique jetable.
La Région accélère aussi la transition écologique des ports régionaux en réduisant l’importation et la consommation de produits OGM destinés à l’alimentation animale via la mise en place dès 2021 d’une tarification incitative dans le port de Sète-Frontignan. Le port de Port-La-Nouvelle est déjà engagé dans la démarche Zéro soja OGM.
La Région souhaite encourager le développement des circuits courts de proximité en accompagnant les projets de commercialisation et en valorisant les produits d’Occitanie auprès des consommateurs, à l’image du dispositif Tous Occitarien créé en avril dernier pour soutenir les producteurs, commerces et restaurateurs locaux. La Région travaille notamment sur un nouveau dispositif qui apportera des solutions concrètes sur les questions de logistique qui constituent un frein au développement de ces circuits. La Région souhaite également développer des ceintures maraîchères périurbaines pour l’approvisionnement des villes en produits locaux.
L’Occitanie prévoit enfin d’accompagner les agriculteurs dans la transition agro-écologique via la création d’un fonds foncier agricole permettant à terme le développement de projets de conversion au bio par exemple. Ce soutien vient compléter l’accompagnement de la Région via son Plan Régional Installation Transmission et son Contrat Emploi Formation Installation, à travers lesquels elle finance les projets d’installation de nouveaux agriculteurs. A ce jour la Région a déjà accompagné plus de 4000 exploitations vers l’agriculture bio, qui représente à ce jour 23 % de la surface nationale, soit la première de France.